Les soft skills, aussi appelés compétences douces, transversales ou comportementales sont devenus indispensables dans le monde de l’entreprise et tout particulièrement dans le processus de recrutement. 

Selon le réseau social LinkedIn, 92 % des entreprises s’accordent déjà à dire que les soft skills sont aussi importantes que les hard skills, et 80 % estiment qu’elles sont facteurs de succès pour les organisations. De plus, d’après une étude du cabinet McKinsey, la demande en compétences techniques devrait chuter de 16 % d’ici 2030 en Europe, les salariés dotés de soft skills seront de plus en plus recherchés pour assurer le bon fonctionnement du monde du travail 4.0, automatisé et guidé par l’intelligence artificielle.

Alors que les softs skills ont un avenir grandissant, faisons le point sur cette notion qui fait parler d’elle. 

Quelle est la définition de soft skills ? Quelles sont les compétences dont les entreprises ne pourront bientôt plus se passer demain ? Pourquoi est-il important de les prendre en compte dans le processus de recrutement ?

Explications.

Soft skills : définition

De plus en plus utilisé dans le processus de recrutement, les soft skills désignent des compétences comportementales. À la différence des hard skills, elles sont le plus souvent acquises en dehors de la sphère scolaire ou universitaire. 

S’intéresser aux soft skills permet aux recruteurs de découvrir des profils différents, atypiques et riches d’expériences.

Histoire de la notion de soft skills

Mais d’où vient cette notion de “soft skills” ? Si on revient 50 années en arrière, personne ne se préoccupait des soft skills et encore moins de les développer. Les travailleurs étaient recrutés pour leur compétences techniques : leur savoir-faire et leur utilisation des outils. 

La notion est apparue à la fin des années 60 au sein de l’armée américaine grâce à l’officier Paul Whitmore. C’est en pleine guerre du Vietnam qu’il s’interroge sur la formation des militaires et tout particulièrement comment motiver ses troupes pour remporter la victoire avec un constat clair : la victoire réside dans la façon dont est mené le groupe.

Une première définition des soft skills est proposée lors du conférence du commandement de l’armée américaine en 1972 mais reste très vaste : 

« Les soft skills sont d’importantes compétences liées au travail qui impliquent peu ou n’impliquent pas d’interactions avec des machines et dont l’application au travail est assez générale. »

 

Hard skills et soft skills sont-ils complémentaires ?

Ce n’est pas parce que les softs skills sont devenus essentiels, que les hard skills doivent passer à la trappe. Au contraire, les savoir-faire sont toujours aussi importants mais doivent être complémentés par le savoir-être. 

Par exemple, demander à un boulanger de faire du pain alors qu’il ne connaît pas la recette peut être problématique. Il aura forcément besoin de compétences techniques. Cependant, les compétences comportementales lui seront également utiles et lui permettront de fidéliser sa clientèle. Personne ne souhaite acheter son pain dans une boulangerie qui n’attache pas d’importance à l’accueil de sa clientèle. 

Quelle est la différence entre les deux ?

Les hard skills sont les compétences dites techniques ou encore les savoir-faire que l’on apprend à l’école et par le biais de nos différentes études : savoir lire, faire une prise de sang, conduire, cuisiner, etc…

Les soft skills sont des compétences dites douces ou appelées aussi savoir-être, le plus souvent acquises en dehors des bancs de l’école. 

La distinction entre savoir-faire et savoir-être existe depuis les années 70. Voici leurs principales différences : 

 

Leur acquisition

Tout d’abord, les soft skills à la différence des compétences techniques sont innées. C’est-à-dire que chaque individu possède des compétences comportementales propres à ses différentes expériences . Il est important de rappeler qu’un individu peut à tout moment acquérir et développer des soft skills, cependant cette tâche demande une implication personnelle quotidienne.  

Leur péremption

L’évolution grandissante des métiers rend les compétences techniques temporelles et plus facilement périssables. 

À l’inverse, les soft skills s’inscrivent pleinement dans les nouveaux enjeux des entreprises et leur évolution permanente. C’est une matière évolutive et transformable. Elles peuvent ainsi être facilement adaptables à différents métiers.

Les soft skills qui font d’un candidat une perle rare

La notion de soft skills existe depuis déjà quelques années, cependant elle a intégré notre vocabulaire il y a peu de temps. Mais pourquoi ? 

Le monde se transforme de plus en plus vite et les compétences sont plus facilement périssables qu’avant. Autrement dit, aujourd’hui il vaut mieux avoir un solide panel de soft skills que des compétences techniques. Atout indéniable pour s’adapter au contexte instable et des différentes évolutions technologiques, les soft skills sont l’atout qui différencie un candidat basique d’une perle rare.

Mais quelles compétences faut-il avoir ? Zoom sur les compétences les plus recherchées dans les années à venir. 

 

Les softs skills qui vous démarqueront en 2022

La pandémie a mis sur le devant de la scène certaines aptitudes à avoir en tant que candidat en 2022.

Tout d’abord l’autonomie. Le télétravail et le mode de travail hybride ont contraint les salariés à revoir leurs méthodes de travail surtout sur le plan organisationnel. Mettez en avant cette qualité, elle sera primordiale dans un grand nombre d’organisations.

L’adaptation. Aujourd’hui on attend d’un candidat qu’il s’adapte à l’entreprise tel un vrai un caméléon. Un recruteur préférera un profil moins qualifié qui correspond plus à la culture de son entreprise.

L’esprit critique. Il se divise en deux : l’esprit critique envers les collaborateurs et l’esprit critique envers soi-même. Lorsqu’on demande votre avis, soyez honnête. Oser donnez vos impressions avec un jugement correctement formulé bien sûr. 

La curiosité. Ce soft skills va de soi avec la capacité d’apprendre à apprendre. Être curieux c’est poser les bonnes questions mais aussi prouver à votre employeur que vous avez la possibilité d’évoluer au sein de l’organisation dans le futur. 

Et pour finir l’esprit d’équipe. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Un candidat ayant la capacité de travailler en équipe se démarquera plus facilement qu’un candidat solitaire. D’autant plus que pour certaines entreprises l’esprit d’équipe est ancrée dans leur culture d’entreprise. 

Top 8 des softs skills pour 2025

Le forum économique mondial a recensé les soft skills indispensables à développer d’ici 2025 :

  • Capacités de réflexion et de raisonnement analytique
  • Stratégie d’apprentissage et apprentissage continu
  • Résolution de problèmes complexes
  • Esprit critique
  • Créativité, originalité et capacité de prise d’initiative
  • Leadership et aptitude d’influence sociale
  • Faculté d’utilisation et de veille des technologies récentes
  • Résilience, gestion du stress et flexibilité
  • Raisonnement et conceptualisation

 

Pourquoi et comment prendre en compte les soft skills dans un processus de recrutement ?

Découvrons ensemble pourquoi et comment prendre en compte les soft skills lors des différentes phases du recrutement.

Pourquoi évaluer les softs skills ?

Évaluer les soft skills dans le processus de recrutement a 3 avantages :

 

  • Vous découvrez la personnalité du candidat en dehors du traditionnel CV

En prenant en considération les soft skills vous vous détachez ainsi du CV et vous mettez l’humain au centre de votre recrutement. 

Assessfirst peut également vous aider. Grâce à notre solution vous pouvez accédez pour chacun des candidats à plus de 40 critères de réussite et d’engagement.

  • Vous limitez les erreurs de recrutement

Prendre en compte les soft skills dans le processus de recrutement limite les erreurs de recrutement. Vos profils candidats sont beaucoup mieux ciblés dès l’étape du sourcing

Vous n’avez plus à parier sur tel ou tel candidat. Avec les bonnes informations, le choix devient beaucoup plus simple.

  • Vous offrez une meilleure expérience candidat

En plaçant l’humain avant le savoir-faire vous offrez une meilleure expérience candidat. En choisissant Assessfirst les candidats postulant à votre offre peuvent bénéficier automatiquement d’un retour sur son profil et son potentiel quel que soit le sort réservé à la candidature. 

Comment ?

Les soft skills peuvent intervenir et être mesurés à toutes étapes du processus de recrutement et même après son entrée en poste.

Une fois identifiés, le recruteur a ainsi une vision plus globale du potentiel de chaque candidat et peut faire le bon choix en fonction de celui qui correspondra le mieux au poste. 

 

1- Avant la mise en ligne de la campagne de recrutement : 

C’est à ce moment précis que l’entreprise doit définir les soft skills attendues pour le poste à pourvoir. Par la suite cela permettra d’être certain que le candidat soit en phase avec les attendus définis au préalable.  

2- Lors du sourcing :

À l’aide de tests psychométriques ou de tests de personnalités, le recruteur peut ainsi connaître, les softs skills, les motivations et les capacités cognitives des candidats.

Ces tests peuvent également être utilisés lors de la phase suivante. 

3- Lors de l’évaluation ou l’entretien du candidat :

Outre les tests psychométriques et les tests de personnalité, l’employeur peut également utiliser des contrôles de références, des serious game ou des mises en situation…

4- Pendant son onboarding :

Lors de l’intégration où les interactions sont nombreuses et la phase d’apprentissage essentielle.

 

Vous l’aurez compris, le développement des softs skills doit être la priorité numéro 1 des entreprises pour garder leur talents et celle des candidats pour devenir la meilleure version de soi-même.