Les soft skills replacent l’humain au cœur de la stratégie de recrutement de l’entreprise. Face à la numérisation des processus, il peut être rassurant de miser davantage sur les connaissances techniques et les expériences professionnelles des candidats. Pourtant nombre de compétences douces contribuent à la notion de performance en enrichissant le capital humain de l’entreprise. Les soft skills solidifient la cohésion interne des équipes pour mieux répondre aux objectifs de l’entreprise. Il est donc essentiel de les intégrer à la « candidate persona » ainsi qu’aux critères de recrutement.

Des soft skills pour surmonter les changements à venir

Pourquoi est-ce que les recruteurs font l’éloge des soft skills ? Ces compétences douces représentent pour les employeurs une garantie d’adaptation face à l’environnement externe de l’entreprise de plus en plus incertain et concurrentiel. 

 

D’une part, les connaissances métiers sont bien plus courtes sous l’effet de l’accélération du progrès technologique qui accentuent l’obsolescence des tâches. Les compétences techniques, fragilisées par cette rapidité, ont besoin d’être mises à jour régulièrement. Aujourd’hui, bien que nous savons qu’il est possible d’apprendre tout au long de sa vie, encore faut-il disposer des soft skills qui facilitent la montée en compétences. Par exemple, l’ouverture d’esprit et la flexibilité permettent de sortir d’une vision figée de son métier et d’acquérir de nouvelles capacités. Lors du recrutement sur un poste fortement impacté par la transformation des entreprises, il sera essentiel de repérer ces qualités. 

 

D’autre part, avec l’essor du mode « projet », il faut penser à s’entourer de compétences et de talents qui correspondent à un mode de travail de plus en plus agile. Dans cette démarche, changer de style de management vers un mode plus transversal peut éviter de faire appel à des consultants extérieurs.
Cette approche réduit certes les coûts, mais plonge les collaborateurs et les ressources humaines au cœur de la transformation des entreprises. Les compétences douces jouent donc un rôle dans le développement et le fonctionnement de l’entreprise. Avant une opération de recrutement, les RH doivent avoir une maîtrise fine et technique de l’activité et des métiers qui la composent afin de créer une équipe solide, capable de s’adapter aux changements à venir.

Le recrutement booste la transformation des entreprises

Clarifier les compétences douces recherchées et les intégrer au profil du candidat assure une correspondance entre l’ensemble des compétences de la nouvelle recrue et les objectifs business de l’entreprise. Le WEF (World Economic Forum) liste 10 soft skills à garder sur son radar lors des phases de recrutement.

 

Vous l’aurez compris, c’est à vous de sélectionner les soft skills qui conviennent le mieux à votre situation. Quelles compétences comportementales pour surmonter vos enjeux ? Quelles difficultés relationnelles éprouvent vos collaborateurs au quotidien ? Quelles compétences douces pouvez-vous apporter pour améliorer l’efficacité d’un processus de travail ? 

 

La résolution de problèmes complexes alliée à la créativité permet de dénouer des situations de travail difficiles. Les managers disposant de ces soft skills savent contourner les blocages par des nouvelles solutions. Ils pourront aussi communiquer ces qualités à leur équipes qui devront faire preuve de flexibilité cognitive. Une évidence lors d’un mode projet, le sens de la collaboration apporte fluidité et efficacité aux missions entre plusieurs parties prenantes de différents horizons. La capacité à prendre des décisions et la négociation entrent également en jeu dans un monde du travail où les postes sont amenés à évoluer rapidement. Un collaborateur pourra se retrouver à la tête d’un projet de par son expertise, mais devra aussi détenir des soft skills liés au leadership, par exemple. 

Communiquer, travailler en équipe et résoudre des problèmes sont des compétences qui ne peuvent pas être déléguées à des machines, à l’inverse de beaucoup de compétences techniques. Dans un contexte où la transformation des entreprises bouleverse le parcours professionnel d’une majorité de collaborateurs, les soft skills apportent un avantage aux talents qui les détiennent et aux entreprises qui les emploient. Attention, le recrutement de soft skills ne suffit pas, il faut également ouvrir leur acquisition aux collaborateurs déjà présents.
Et si vous commenciez par un test de personnalité ? Il n’y a pas de fatalité en soi, les soft skills peuvent s’apprendre et se développer, surtout si les collaborateurs en voient l’utilité ! Le recrutement doit faire la part belle aux compétences douces, mais il ne peut être l’unique responsable de la valorisation du capital humain. Dans la transformation des entreprises, développer les soft skills en interne est tout aussi primordial et essentiel à la pérennité économique de l’entreprise.